Entre les limites actuelles de Teahupo’o et Vairao, se trouvait le district de Mata’oa’e, aujourd’hui intégré à la section de commune de Vairao. Vaira’ō a porté plusieurs noms : Fare’aito, Papeuru ou Vaiuru, ce dernier pouvant être traduit par « enchantée ». Quant à Vaira’ō, les interprétations orthographiques divergent selon les auteurs, signifiant tour à tour « maintenant et reste là », « eau des mouches », « lieu d’abondance » ou « lieu d’offrandes ». Une autre contraction issue de vaira’a ‘omore ferait quant à elle référence à la lance du guerrier Vehiatua, qu’il aurait plantée dans le sol pour refuser de combattre le ‘aito d’un district voisin.
Le nom de To’ahotu semble davantage ancré dans la durée, sans réelle variante. Toutefois, il existe plusieurs interprétations : entre « lieu où les guerriers se multiplient par naissance » et référence au récif du district, bouillonnant et déchaîné par temps de houle. Ces deux visions se font même écho dans une troisième version, pour laquelle les blocs de corail du récif (to’a) symboliseraient les guerriers (toa). Un récif de Toahotu porte d’ailleurs le nom de To’a taehae.